Je me suis investie dans la photographie car je n’avais plus de place pour les arts plastiques. Désormais je dessinerai avec l’ombre et la lumière.

Je rencontre la photographie à l’adolescence et à cette époque elle coexiste sagement aux côtés d’autres activités artistiques : dessin, peinture, céramique et évidemment la musique. En 2005, je délaisse le vieux Nikon FM de Papa (je l’ai toujours), pour un appareil numérique. En 2008, arrive mon premier reflex toujours chez Nikon.

La même année, je quitte le cocon familial. Fini, crayon, peinture je n’ai plus de temps ni de place pour ça. Au fond, je me suis investie dans la photographie car je n’avais plus de place pour les arts plastiques. Désormais je dessinerai avec l’ombre et la lumière car je ne conçois pas ma vie sans expression artistique. En parallèle, ma vie professionnelle prenais d’autres chemins. J’ai démarré rapidement après une licence pro une carrière dans les métiers du numérique.

C’est donc en autodidacte, qu’année après année, je me réfugie dans mes appareils photos à la moindre occasion : portrait, concert, paysage, voyage et bien évidemment la street photographie…  où j’ai l’impression de partir à la chasse sans savoir ce que je cherche vraiment. Enfin, je brise depuis peu ma timidité à travers des portraits, dans la rue ou en studio, spontanés ou plasticiens. Toujours dans un esprit minimaliste pour que l’on se focalise sur un regard ou les lignes d’un corps.

J’ai alors décidé de donner un vrai bagage à cette passion en suivant suivant les cours de photographie à l’EFET (Paris). En juin 2019 je sors de l’école avec un vrai diplôme de photographe assorti des félicitations du Jury. Je démarre officiellement mon activité d’auteure-photographe dans la foulée. Je sais que je m’aventure dans des chemins tortueux, mais mon instinct me pousse à m’aventurer dans cette ruelle mal éclairée.

Cristina Bautista Carmona