C‘est la 13ème édition du Hellfest auquel je participe depuis 2011. Pour la 2ème année j’apporterai mon reflex avec cette fois un projet un peu plus précis en tête.

Un Pass photographe ?

N’importe qui peut rentrer avec son appareil photo dans ce festival très photogénique de par ses décors et les déguisements en tout genre des festivaliers. Toutefois, je me suis beaucoup posée la question de faire la demande du pass photographe en 2017 pour avoir accès aux scènes de près. La chose n’est pas si impossible qu’il n’y parait mais il aurait fallu être encartée par un media. Enfin j’ai longuement discuté avec la photographe Léonor Ananké, une spécialiste du genre qui me conseillait de viser un plus petit festival. Il faut être honnête, je plains autant que j’envie l’armée de photographes de l’autre côté des barrières qui à tour de rôle par petits groupes n’a que quelques minutes pour capturer les artistes. Et finalement, ne trouve-t-on pas suffisamment de matière parmi les festivaliers ? L’image qui a fait le tour des réseaux lors de l’édition 2017 n’était pas celle de Morgan, la slammeuse en fauteuil roulant ?

Mon matériel

Quasiment le même matos que l’année dernière, juste mon vieux full frame Nikon D600, un 50 mm et un 28mm. Cette fois je tente le coup de prendre un petit réflecteur. Pourquoi si peu me direz-vous ? Tout simplement je suis un petit gabarit et je veux rester léger. Pourquoi un reflex et non un hybride plus léger ? J’aime les belles profondeurs de champs que me permets de faire mon reflex mais qui sait à l’avenir pourquoi pas. Enfin, je prends des objectifs peu onéreux car on ne sait jamais. Sans parler de risque de vol, je pourrais tout simplement me retrouver par mégarde au milieu d’un circle pit, ou me prendre une pinte de bière sur la tête (Du vécu ! Je bénis ma housse imperméable !).  Enfin, je loge comme la majorité des festivaliers au camping et le prix des consignes est assez dissuasif…

« Metalheads portraits »

Il y a quelques semaines j’ai démarré un compte Instagram consacré aux portraits @cbc_portrait. Aujourd’hui j’ai envie de continuer dans ce sens. J’avais déjà eu une telle démarche l’année dernière mais je l’avais fait assez timidement : quelques portraits d’inconnus certes, mais j’ai surtout photographié mon cercle d’amis et la foule anonyme. Cette année j’ai envie de passer outre ma timidité et d’aller plus franchement vers ces inconnus qui font que l’on ne vient pas au Hellfest que pour ses têtes d’affiches mais aussi un peu pour ses (vos) tronches de métalleux.