On my feet © Cristina Bautista Carmona
Lemmy © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Mud © Cristina Bautista Carmona
Big wheel © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Pom Pom Boys © Cristina Bautista Carmona
Cheers ! © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Taking a Nap © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona
Hellfest 2022 © Cristina Bautista Carmona

En 2020 le monde est frappé par la pandémie du COVID-19 qui a chamboulé nos modes de vie. Nous naviguions à vue avec de maigres connaissances. C’était le temps des confinements et de la distanciation sociale. Le Hellfest 2020 s’est donc déroulé « At Home » avec quelques concerts diffusés en ligne afin de garder soudée la communauté. En 2021, les conditions imposées aux festivals par les autorités sanitaires (limitation, public assis etc. ) étaient contraires à la philosophie de tous les festivals de musiques actuelles et en particulier du Metal. Ben Barbaud, directeur du Hellfest, décide d’une deuxième année blanche, à juste titre.

Comment survivre ? Le Hellfest a cette chance d’être suffisamment prisé pour que les places soient vendues bien en avance et s’assurer ainsi de sa survie financière. Toutefois le manque à gagner est important pour ce festival qui engrange le plus gros chiffre d’affaires français à chaque édition (Merchandising etc.) Rapidement, la rumeur d’une double édition court. Et aussi folle soit-elle, c’est bien deux longs week-ends qui seront organisés pour 2022 : un premier sur 3 jours comme avant et le second sur 4 jours.

J’avais la chance d’avoir des places pour les deux mais pour des raisons professionnelles j’ai dû me résoudre à assister à un seul. Mon choix s’est porté sur le deuxième week-end, je l’avoue, pour une seule raison : la présence historique de Metallica que je n’avais pas vu en concert depuis une bonne dizaine d’années. J’ai vécu la première édition caniculaire à distance grâce aux excellents live proposés par Arte concert. Merci à eux d’être depuis toujours si ouvert dans leurs choix de diffusion et cela depuis toujours.

Si le premier week-end s’est déroulé par des journées à 40° au mois de juin, le deuxième était plus proche de ce que j’avais vécu lors de mes premiers Hellfest : pluvieuse et plus fraîche. Ce qui ne m’a pas vraiment facilité la tâche lorsque je souhaitais sortir mon Nikon FM. Toutefois je crains que l’ambiance du premier week-end ne devienne la norme. Et le dérèglement climatique est à mon sens une menace bien plus sérieuse que le Covid. Cette année nombre de festivals ont été touchés par la chaleur ou les orages violents.

J’ai profité du festival, à mon rythme car j’ai des petits soucis orthopédiques depuis quelque temps qui m’empêchent de faire de longues marches. Puis j’ai vu Metallica, dans une foule bien compacte pour un concert doux-amer aux allures crépusculaires : tout d’abord car je pense qu’il sera mon dernier, puis les musiques m’ont renvoyée à des souvenirs qui sont encore douloureux.

Je vous fais donc part de ces quelques images d’ambiance que j’ai voulu en noir et blanc et comme l’année dernière avec une technique argentique. Je souhaitais donner un aspect intemporel or je me rends compte que ces images sonnent comme des souvenirs d’un autre temps, un temps amené à disparaitre.